Pour l’été 2021, nos traditionnelles ressources de physique-chimie vous accompagnent tout au long des vacances. Mais cette fois, elles n’ont pas été pensées pour la classe, mais pour vous faire plaisir ! Certaines pourront évidemment être réutilisées avec vos élèves mais pour l’instant, les mots d’ordre sont détente et repos. Alors, lancez un bon film, dévorez un livre de poche, écoutez nos podcasts coup de cœur et profitez de ces deux mois au calme !
1/ Des films passionnants
D’un côté, un thriller haletant et futuriste. De l’autre, un biopic historique à portée féministe. De quoi passer une excellente soirée cinéma pendant les vacances !
Les amateurs de thriller scientifique vont se régaler devant Oxygène. Une jeune femme, incarnée par Mélanie Laurent, se réveille enfermée dans une unité cryogénique et totalement amnésique. Ayant pour seule compagnie une intelligence artificielle qui passe d’alliée à ennemie, elle doit réussir à reconstituer ses souvenirs pour sortir, avant que l’oxygène ne lui manque….
Rosamund Pike campe le rôle de Marie Curie dans l’excellent Radioactive. Dans le Paris du XIXe siècle, la chercheuse a du mal à imposer ses idées dans un monde scientifique dominé par des hommes. Malgré les difficultés rencontrées, le biopic nous montre comment ses recherches ont mené à la découverte du radium et du polonium qui lui ont valu le Prix Nobel de Physique.
En bonus, on vous conseille The Most Powerful Black Holes in the Universe, un documentaire passionnant sur l’origine et le pouvoir des trous noirs, disponible gratuitement en 4K sur YouTube.
2/ Des livres intelligents
Vous n’avez peut-être pas toujours le temps de lire le reste de l’année. Les vacances sont l’occasion de découvrir les derniers trésors sortis en librairie !
Prêts à redécouvrir les textes fondateurs de la physique occidentale et les idées de génie qui ont bousculé le monde scientifique ? Étienne Klein, physicien et philosophe des sciences, et Gautier Depambour, doctorant en Histoire des sciences, reviennent sur les débats qui ont agité le monde de la physique, déclenché des passions et marqué l’histoire, chacun à leur manière. Une véritable anthologie à découvrir dans Idées de génies : 33 textes qui ont bousculé la physique.
Théo Drieu, co-créateur de la chaîne YouTube “Balade mentale”, délivre un véritable cabinet de curiosités scientifiques qui tient en 350 pages. À chaque question posée, plusieurs réponses sont apportées et vous finissez la lecture avec une multitude de pistes de réflexion à explorer. De la composition des étoiles à l’existence du monde en passant par la recette de la vie, découvrez 34 petits et grands secrets de l’univers.
Ces lectures pourraient bien vous donner matière à discuter avec vos élèves… De véritables ressources de physique- chimie utiles pour la rentrée !
3/ De la physique-chimie en podcast
Si vous avez déjà écouté tous les épisodes de notre podcast #ProfPower, pas de panique ! Il y a encore plein d’émissions passionnantes à découvrir pendant les vacances d’été.
Sur la scène du podcast depuis fin 2020, Science Infuse fait de la vulgarisation scientifique dans des épisodes d’une dizaine de minutes. Définitions, questions de société et présentation de figures emblématiques du monde de la science… Chaque mois, découvrez un nouveau thème ! Pour finir, les merveilles de l’univers sont à portée d’oreilles grâce à Poussière d’étoile. Willy Brahami, astrophysicien et vulgarisateur, vous invite à plonger au coeur du néant, à décortiquer des formules mathématiques ou encore à explorer le monde quantique.
Thomas Pesquet contacte France Inter en direct de l’espace pour raconter son quotidien. Chaque semaine, découvrez-en un peu plus sur son séjour spatial dans Allô Olma ? Ici Thomas Pesquet. Avec 3 millions d’écoute par mois, Choses à savoir est un incontournable du podcast. Le principe ? Une question qu’on se pose tous et une réponse pédagogique en moins de 4 minutes. Le concept a été adapté pour la culture scientifique avec Sciences : choses à savoir. Sans fioriture, simple, efficace !
4/ Un tour du monde des lieux culturels scientifiques
Même si vous ne partez pas en vacances, vous pouvez tout de même explorer des centres de recherches et autres musées sans quitter la maison ! Et vous pourrez même utiliser ces liens en tant que ressources de physique-chimie à la rentrée…
Data science vs Fake est LA série phare pour ados d’Arte qui entend lutter contre les idées reçues et les fausses informations. Fonte de la banquise, vaccination, tri sélectif, moins bons résultats des filles en sciences… En 35 épisodes de 3-4 minutes, la web-série détricote les rumeurs et transforme les millions de chiffres présents sur la toile en images animées, visuellement et scientifiquement exactes. Belle illustration du traitement analytique qui peut être fait de nos données !
Quant au site Wikidébrouillard, il propose essentiellement des expériences réalisables avec du matériel simple? Cette plateforme collaborative met aussi à disposition des parcours pédagogiques et une sitographie complémentaire. Une véritable mine d’idées à tester en famille cet été… Et à réaliser avec vos élèves à la rentrée !
6/ Top 3 des ressources de physique-chimie partagées sur Facebook
Ci-dessous, retrouvez les ressources partagées sur notre page Facebook Physique-Chimie – Lelivrescolaire.frque vous avez le plus appréciées cette année !
Petites histoires de la chimie : une série d’animation proposée par Le Blob, webzine de la Cité des sciences et de l’industrie.
La websérie Reconnexion : découvrez les liens qui unissent les découvertes scientifiques dans des épisodes de 7 minutes à retrouver sur Arte.
7/ Musique, Maestro !
On vous laisse finalement en musique avec une playlist Spotify concoctée spécialement pour vous rendre heureux 🎶 ! Jacob Jolij, chercheur en neurosciences à l’université de Groningen, a mis au point une équation censée évaluer la capacité d’une chanson à nous rendre heureux. À partir de trois facteurs – tempo, contenu positif des paroles, tonalité majeure – il a établi un classement des titres ayant trusté les hit parades et répondant à ces critères précis. De quoi avoir le sourire pour ces deux mois d’été ! 😄
Bonus
Dernière chose avant de vous quitter… N’oubliez pas de DÉCROCHER cet été 🤸♀️
Dessin humoristique de Fabrice Erre, enseignant et auteur de BD
Si cet article vous a plu, vous pouvez retrouver des ressources pour d’autres matières sur la page d’accueil de #ProfPower. Si nos manuels vous intéressent, direction notre site, Lelivrescolaire.fr !
Le temps d’un été, nos ressources de français enfilent leurs lunettes de soleil pour vous accompagner sur la route des vacances. Entre intermède poétique, lectures détente et films à découvrir, vous n’êtes pas prêts de vous ennuyer !
1/ Cinéma : nos coups de cœur
Adaptation à voir au cinéma ou portrait documentaire en replay : à vous de choisir (ou pas 😉) !
Après la parution des « Versets sataniques » en 1988, l’écrivain indo-britannique Salman Rushdie a vécu plus de dix ans traqué, reclus et sous protection policière. L’ayatollah Khomeyni, guide de la révolution islamique iranienne, l’a condamné à mort dans une fatwa pour ce roman jugé blasphématoire. Trente ans plus tard, au fil d’images d’archives rares ou inédites, l’écrivain revient sur cette période clandestine de sa vie. Un documentaire à découvrir sur Arte !
The Father est le premier film de l’écrivain Florian Zeller, adapté de sa propre pièce de théâtre. Son récit, sacré par un Oscar et un BAFTA, suit la dislocation de la mémoire d’un vieil homme atteint de la maladie d’Alzheimer. Perturbé, le personnage principal s’en prend à ses proches, notamment à sa fille qui tente de l’accompagner. Une première réalisation réussie. Et, espérons-le, pas la dernière !
2/ Notre sélection de lectures pour l’été
Évidemment, on a pensé aux grands lecteurs qui ne s’arrêtent pas pendant les vacances… Du roman graphique à la compil de BD en passant par le recueil de nouvelles, faites-vous plaisir !
Un bourg perdu, des secrets, des traumas, et une fête d’anniversaire qui s’apprête à mal tourner : l’heure de solder les comptes a sonné. Histoire de la nuit, le nouveau roman de Laurent Mauvignier réjouira les amoureux du thriller et des huis clos étouffants ! Une machine infernale longue de 600 pages.
Le titre du recueil est aussi long que les nouvelles qu’il contient sont brèves ! Seul entouré de chiens qui mordentdépeint ces autres qui nous entourent avec une pointe d’ironie et toujours beaucoup de tendresse. En bonus, cet épisode du podcast « Travail soigné » qui vous invite dans le bureau de l’écrivain David Thomas…
Ce roman graphique avec de magnifiques dessins au lavis relate les aventures d’un enfant, d’une taupe gourmande, d’un renard que les épreuves ont rendu méfiant et d’un cheval sage et serein. Les textes courts sont de véritables aphorismes et chaque page aura une résonance chez son lecteur. Un livre magique pour tous !
C’est un pavé monumental, de 1480 pages, qui se veut exhaustif sur toutes les BD parues en langue française depuis 1807. Ce travail encyclopédique est un argus incomparable pour les amateurs du genre. La nouvelle édition du BDM couvre à l’avance les années 2021-22. Idéal pour y compléter une collection ou y piocher des idées…
3/ Une pause poésie s’impose
Plutôt envie de rythmer votre été avec des rimes, assonances et allitérations ? Piochez dans notre sélection poétique, vous y trouverez même des ressources pour vos cours de français !
Alors que l’édition 2020 du Printemps des poètes avait pour thème prophétique le courage, cette dernière édition était consacrée au désir… Parce que ce thème est synonyme de soif et d’appétit, nous vous suggérons Le désir en nous comme un défi au monde, une anthologie de poèmes francophones contemporains autour du désir dans laquelle piocher à l’envi !
La Compagnie des Poètes, c’est LE podcast dédié à la poésie. On y parle de poètes classiques ou contemporains à la recherche du vers parfait, de la vie matérielle du texte à travers l’œil des typographes, imprimeurs ou éditeurs mais aussi des paroliers, chorégraphes, plasticiens, compositeurs, qui explorent quant à eux de nouvelles formes d’écriture, hors du livre.
4/ Un petit tour au musée
Si vous ne quittez pas la France cet été et que vous êtes de passage à Paris, profitez-en pour aller voir cette exposition qui nous fait de l’œil : « L’invention du surréalisme » à la Bibliothèque nationale de France.
À travers plus de 200 pièces – manuscrits, costumes, collages, photographies, films, dessins et cadavres exquis – cette exposition invite à suivre les pas d’André Breton, Louis Aragon, Robert Desnos, Paul Éluard ou encore Man Ray pour ne citer qu’eux, et restitue le bouillonnement créatif de ces années folles !
En complément, le site Internet de la BnF propose plein de documents en ligne autour des artistes et écrivains surréalistes issues de son fond et d’autres institutions ainsi qu’un dossier pédagogique sur l’exposition. Idéal à utiliser en ressources de français à la rentrée !
5/ Nos 4 podcasts favoris
À écouter sur la route des vacances, en prenant un bain de soleil, à vélo, en footing ou confortablement installé chez soi, découvrez les podcasts qui nous ont séduits cette année !
Malo-Malo est un graphiste intrépide et navigateur averti qui a pris le large sur L’Océan des Cent Typos. Cette fiction poétique permet d’appréhender de manière accessible un élément du quotidien omniprésent mais souvent méconnu : la typographie ! Bookmakers écoute les écrivain·e·s détailler leurs secrets d’écriture, l’idée initiale, les recherches, les brouillons, le découragement, les relectures, la publication, la réception critique… Un podcast qui détruit le mythe d’une inspiration divine et rappelle que l’écriture est aussi un métier !
Dans le podcast Le Book Club, de grandes lectrices vous font découvrir ce qu’il y a sur leurs étagères et partagent le livre qui a compté pour elles à un moment charnière de leur vie. Idéal pour renouveler sa bibliothèque ! Enfin, avez-vous déjà tenté d’imaginer l’histoire d’un livre, sans l’avoir lu, juste en lisant son titre ? Dans Imagine ça parle de ça, l’humoriste Fanny Ruwet se prête à l’exercice et nous prouve que son imagination n’a pas de limites. Une chronique absurde aussi drôle qu’efficace !
6/ Musique, Maestro !
Pour conclure, découvrez une playlist concoctée spécialement pour vous ! Si vous êtes attentifs aux paroles, vous découvrirez qu’elles sont truffées de références littéraires. Si vous donnez votre langue au chat, la liste des œuvres est à retrouver ici.
Bonus
Pénélope use (et abuse parfois) des émojis, notamment dans ses newsletters de ressources en français… D’humeur joueuse ? Des rébus livresques à base d’émoticônes vous attendent par là !
Si cet article vous a plu, vous pouvez retrouver des ressources pour d’autres matières sur la page d’accueil de #ProfPower. Si nos manuels vous intéressent, direction notre site, Lelivrescolaire.fr !
Rassurez-vous, nos ressources de SVT ne sont pas à emmener en classe cette fois ! Elles se glissent simplement dans vos valises pour vous accompagner cet été sur la route de la détente et du repos.
1/ Du divertissement sur grand (ou petit) écran
Au cinéma ou sur Netflix, découvrez nos deux coups de cœur. Et n’oubliez pas le pop-corn !
La Sagesse de la pieuvre, c’est l’histoire d’une amitié inattendue entre un réalisateur et une pieuvre ! Durant 1h30, le documentaire de Netflix retrace l’étrange relation thérapeutique du plongeur avec son « maître octopus » au large de Cape Town. Pendant près d’un an, le réalisateur va plonger chaque jour en apnée pour retrouver l’animal.
Dans Douce France, des lycéens du 93 mènent une enquête avec leur classe sur le projet Europacity, un gigantesque parc de loisirs qui implique d’urbaniser les terres agricoles proches de chez eux. Ils partent donc à la rencontre d’habitants, de promoteurs immobiliers et d’élus. Quelles activités choisir pour leur territoire et quels impacts sur leurs vies ? En plus de découvrir ce documentaire en salles pendant les vacances, des séances de ciné-débats sont prévues durant l’été.
2/ Des lectures nature
À feuilleter tout au long de l’été ou à dévorer en une seule bouchée… Notre sélection littéraire est là pour vous rassasier !
Après Et si…? dans lequel l’auteur résolvait les questions les plus absurdes avec toute la rigueur scientifique possible, cet opus tout aussi saugrenu procède en sens inverse. Dans Et comment…?, il invente les réponses les plus scientifiquement délirantes aux questions de tous les jours ! Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?
Chaque numéro de la revue Reliefs, dédiée à la nature et à l’exploration, réunit des chercheurs, écrivains, illustrateurs, photographes ou historiens autour d’un thème : prairies, volcans, déserts, lacs, mer, sommets… Face à la crise écologique, la revue propose une réflexion pluridisciplinaire sur nos relations à la Terre et aux autres êtres vivants. En bonus ? Une playlist collant au thème de chaque numéro est disponible sur les plateformes d’écoute pour accompagner votre lecture !
3/ Un petit tour au musée ?
Si vous ne quittez pas la France cet été et que vous êtes de passage à Paris, profitez-en pour aller voir cette exposition qui nous fait de l’œil, Salgado Amazônia, à la Philarmonie de Paris. Dans la lignée de son projet Genesis, le photographe brésilien signe avec le compositeur Jean-Michel Jarre un manifeste pour la forêt en péril. Cette exposition immersive donne à voir ET à entendre l’Amazonie, puisque des sons de la forêt et des vidéos des peuples autochtones accompagnent les clichés de Sebastião Salgado.
L’exposition étant accessible jusqu’au 31 octobre 2021, elle pourrait même rejoindre vos ressources de SVT pour la rentrée !
4/ Nos podcasts favoris
4 émissions choisies avec soin font également partie de notre kit vacances. À mettre dans vos oreilles pendant tout l’été !
Vous ne le connaissez peut-être pas mais vous avez sans doute déjà vu ce logo sur une plateforme d’écoute. Choses à savoir comptabilise 3 millions d’écoute par mois. Le principe ? Une question qu’on se pose tous et une réponse pédagogique en moins de 4 minutes. Le concept a été adapté pour la culture scientifique avec Sciences : choses à savoir. Sans fioriture, simple, efficace !
Toutes les semaines, De cause à effets fait le tour des questions qui fâchent : déforestation, pollution plastique, extinction du vivant, etc. L’émission évoque aussi les solutions et les expériences positives… Ouf ! En bonus, écoutez Super Écolo sur Arte Radio : une fiction de 5 épisodes autour d’un personnage qui ferait n’importe quoi pour sauver le monde, comme pédaler pour regarder sa série préférée ou verser du sel dans l’océan pour pérenniser le Gulf Stream.
Podcast Scienceest un podcast de vulgarisation scientifique. Au rythme d’un épisode par semaine depuis septembre 2010, le panel des sujets abordés est large. De la biologie moléculaire, aux enjeux de l’alimentation de demain en passant par le conflit myrméco-chlorophyllien… Plus de 400 épisodes pour satisfaire la curiosité de tous !
À l’occasion du festival « Sortons l’agriculture du Salon », le géniliassime site de référence Alimentation Générale a créé un podcast afin de garder en mémoire les débats qui ont eu lieu autour de la transition alimentaire. Et si le sujet vous passionne, écoutez le podcast Manger de Louie Media qui aborde le sujet sous un angle sociologique en questionnant nos habitudes alimentaires. Savoureux !
5/ Un site à explorer et des expériences à tester
Le site Wikidébrouillard est une plateforme collaborative qui propose essentiellement des expériences réalisables avec du matériel simple, mais aussi des parcours pédagogiques et une sitographie complémentaire. Formidable, gratuit, ce site est une mine d’idées à tester en famille cet été… Et à utiliser parmi vos ressources de SVT avec vos élèves à la rentrée !
6/ Une web-série à picorer
En mai 2020, ARTE a lancé « Il est temps » une enquête participative en ligne auprès des Français et des Allemands sur leur perception de l’écologie. Les millions de données récoltées auprès des 400 000 participants ont donné lieu à une mini web-série d’une dizaine d’épisodes, bien loin des clichés !
7/ Top 3 des ressources de SVT partagées sur Facebook
Pour finir l’année scolaire en beauté, nous avons compilé ci-dessous les ressources partagées sur notre page FacebookSVT – Lelivrescolaire.frque vous avez le plus appréciées :
Le webzine Le Blob : le nouveau média numérique de la Cité des sciences et de l’industrie et du Palais de la découverte ;
La série « Tu mourras moins bête » : des vidéos de 4 minutes disponibles sur Arte qui expliquent les sciences et le vivant de manière simple et souvent hilarante ;
Le labo du site Lavicebio : des lames virtuelles de biologie et de géologie appartenant à la collection de l’Université Paris-Saclay.
8/ Musique, Maestro !
On vous laisse finalement en musique avec une playlist Spotify concoctée spécialement pour votre bonheur 🎶 ! Jacob Jolij, chercheur en neurosciences à l’université de Groningen, a mis au point une équation censée évaluer la capacité d’une chanson à nous rendre heureux. À partir de trois facteurs – tempo, contenu positif des paroles, tonalité majeure – il a établi un classement des titres ayant trusté les hit parades et répondant à ces critères précis. De quoi avoir le sourire pour ces deux mois d’été ! 😄
Bonus
Dernière chose avant de vous quitter… N’oubliez pas de DÉCROCHER cet été 🤸♀️
Dessin humoristique de Fabrice Erre, enseignant et auteur de BD
Si cet article vous a plu, vous pouvez retrouver des ressources pour d’autres matières sur la page d’accueil de #ProfPower. Si nos manuels vous intéressent, direction notre site, Lelivrescolaire.fr !
EXORDE, subst. masc. : ce qui constitue une entrée en matière, une introduction.
La prise de parole est un défi quotidien, aussi bien dans la vie personnelle que dans la vie professionnelle. L’aisance orale n’est pas innée : tout comme l’écrit, elle se travaille ! Il faut apprendre à placer sa voix, regarder son interlocuteur, gérer son stress… Dès la classe de Troisième, les élèves sont évalués sur l’oral avec la soutenance du DNB. Au lycée, ils doivent de nouveau se prêter à l’exercice avec des épreuves telles que le Grand Oral ou le Chef-d’œuvre. Il apparaît alors comme nécessaire de proposer des projets axés sur l’oral.
Pourtant, les enseignants sont généralement mieux formés pour préparer les élèves à des épreuves écrites, et ils disposent de ressources beaucoup plus nombreuses pour travailler sur les activités de rédaction. Par ailleurs, il n’est pas non plus toujours aisé d’enseigner l’oral lorsque l’on se retrouve avec des classes de 30 ou de 35 élèves ! Quels sont les outils pour aider les collégiens et lycéens à présenter un projet oral ? Comment travailler l’oral avec des groupes parfois surchargés ? Dans cette série nous allons vous présenter des conseils, des rituels et des activités à mettre en place afin de développer l’aisance de vos élèves à l’oral !
Notre dernier épisode est consacré aux témoignages de trois collègues de collège et lycée : Frédéric Eme-Rabolt, Aurélie Vincent et Corentin Sigonney. Ils ont accepté de nous raconter un projet qu’ils ont mené au sein de leur établissement.
Si vous n’avez pas encore lu les épisodes 1 et 2 de notre série autour de la prise de parole, il n’est pas encore trop tard ! ⏰
NARRATION, subst. féminin : partie du discours où l’orateur raconte, expose, développe le fait.
🎙️ Des chroniques pour la radio
Frédéric Eme-Rabolt est enseignante de Lettres-Histoire et Géographie, au lycée professionnel Lumière, dans l’académie de Besançon. Elle a organisé avec ses élèves une émission de radio, en partenariat avec Radio Campus Besançon.
Dans votre équipe pédagogique, comment s’organise le travail autour de l’expression orale (par discipline, par niveau, par projets…) ?
En lycée professionnel, nous travaillons l’oral sous différentes formes, à travers différents projets. Cependant, si les formes sont multiples, elles ont toujours le même objectif : préparer les élèves pour de futurs examens, entretiens d’embauches, communication professionnelle.
De ce fait nous abordons la prestation orale en co-enseignement en demandant aux élèves de préparer une présentation avec support sur un thème de leurs choix (loisir, passion, métier…). L’objectif étant la prestation orale le thème n’est pas important. Cependant il est nécessaire de créer une envie de partager chez les élèves. Nous filmons la prestation afin que les élèves puissent la retravailler.
Quel(s) outil(s) utilisez-vous ?
J’utilise les logiciels Audacity et Movie Maker, mais aussi des sites de sons et de bruits libres de droits, tel que //lasonotheque.org/.
Comment mettez-vous en œuvre la pratique de l’oral avec vos collègues ? Dans quelles disciplines ?
En seconde bac. professionnel, dans l’objet d’étude “informer, s’informer” du programme de français, je propose à mes élèves un travail sur la radio. Ils écoutent et analysent quelques extraits d’émissions puis la classe décide d’une thématique d’émission (souvent en lien avec leur domaine professionnel, ce qui permet un travail en co-intervention).
Par groupe, ils travaillent sur une rubrique : les formes peuvent être le débat, l’interview, le reportage, la carte postale sonore… L’intégralité des chroniques est rédigée, ce qui permet de connaître la durée approximative de la chronique. Un groupe “animateurs” fait le lien entre les différentes chroniques. Une équipe “régie son” se charge des jingles mais aussi d’inventer des publicités. L’émission est répétée souvent plusieurs fois, ce qui permet aussi d’apporter des corrections si besoin. Les élèves s’écoutent et peuvent se reprendre jusqu’à atteindre l’enregistrement qu’ils jugent correct. Ensuite nous faisons un petit montage et l’émission est diffusée en podcast sur le site du lycée.
Les professeurs d’enseignement professionnels peuvent être interviewés. Un groupe peut réaliser un reportage à l’atelier et interviewer d’autres élèves. Il est possible aussi de proposer aux élèves de faire un reportage lors de leur stage en entreprise.
🍪 Le goûter littéraire
Aurélie Vincent, professeure de français, au collège Revesz-Long dans l’académie de Grenoble, organise chaque année des goûters littéraires avec ses classes.
Quels projets autour de l’oral menez-vous avec vos élèves ? De quel niveau ?
Les projets sont variés. En sixième, les élèves jouent des extraits de pièces de théâtre, nous avons aussi fait le procès du loup (jeu de rôle) et plusieurs jeux de société… En quatrième, les élèves m’ont écrit une présentation de livre et ils se sont filmés.
Mais le projet que je préfère, c’est le “goûter littéraire” qui fonctionne bien pour tous les niveaux. Les élèves les réclament d’année en année ! Il s’agit de demander à chacun de partager une lecture de son choix (je regarde les titres proposés pour contrôler) tout en partageant un moment gourmand… Cette année, à cause du Covid, j’ai été contrainte d’abandonner le côté gourmand (avec une tristesse partagée). J’ai remplacé les gâteaux par la déco. Avant Noël, les sixièmes ont créé des marque-pages tout en présentant leur livre tour à tour. C’était un beau moment.
En quoi est-ce important pour vous de travailler la compétence orale ?
Tout d’abord, l’oral fait partie des compétences que nous devons évaluer dans le socle commun. Mais ce n’est pas la seule motivation qui me pousse à faire les goûters littéraires (le sucre en est une autre…). Les élèves ont besoin d’apprendre à s’exprimer sous différentes formes pour leur vie sociale d’élèves mais aussi pour leur vie future. Enfin, ces goûters sont un tel temps de partage et d’échange autour de la lecture qu’ils me sont devenus indispensables dans l’année ! Les élèves prennent plaisir à lire et me demandent quand est-ce qu’ils pourront présenter un autre livre. Ils s’écoutent véritablement et ils s’échangent même leurs livres.
Quels sont vos critères d’évaluation ?
Je m’intéresse à leur compréhension et à leur lecture des livres choisis. J’attends ensuite de l’élève qu’il parvienne à bien résumer. C’est l’exercice le plus complexe en sixième. A l’oral, j’attends d’eux qu’ils adoptent une posture correcte pour communiquer: éviter les gestes parasites, le regard tourné vers le public et la voix suffisamment forte. J’évalue enfin leur niveau de langue. Le plus souvent, en sixième je n’évalue pas le goûter littéraire. Le plaisir du moment partagé stimule suffisamment pour ne pas avoir besoin de la pression de la note… Pour les quatrièmes il faut les pousser un peu plus…
L’oral c’est aussi la qualité d’écoute de l’autre. J’évalue l’attention du spectateur. Dans mon collège nous notons par compétences. Tous les spectateurs ont vert au début de l’activité. Ils peuvent avoir un vert foncé en posant des questions. S’ils dérangent ou ne jouent pas le jeu, ils pourront avoir jaune ou rouge.
Combien de temps consacrez-vous à cette activité ?
Les goûters littéraires ont lieu deux fois par an. Il me faut 2 heures pour faire passer environ 25 élèves de sixième. C’est bref mais cela permet de ne pas ennuyer les autres élèves et de pas trop impressionner les élèves interrogés. Pour les quatrièmes je dois parfois aller jusqu’à 3 heures (ou demander un enregistrement aux derniers).
Quels sont les objectifs de ce type de projets ?
Je souhaite partager un bon moment avec les élèves afin qu’ils associent la lecture à un moment agréable. Le plaisir de faire un goûter devient indissociable du moment de présentation orale d’une lecture. L’élève a ainsi passé un bon moment tant par la lecture (et l’écoute), que par le partage de nourriture. Cerise sur le gâteau, l’expression orale se libère lors de ce moment de détente et les élèves osent plus facilement s’exprimer.
Quels sont les points positifs de cette expérience ?
Les élèves travaillent sans s’en rendre compte car ils travaillent la lecture et l’oral. Ils s’échangent très souvent des livres. Ce sont les meilleurs passeurs. Je découvre aussi des lectures qui peuvent ensuite faire l’objet de cours. C’est le cas de Skeleton Creek de Patrick Carman ou de L’Apache aux yeux bleus de Christel Mouchard. Je découvre aussi des graines de lecteurs que je ne soupçonnais pas et leurs camarades et moi portons toujours un regard bienveillant sur les lectures proposées. J’espère qu’ils se sentent valorisés par ces regards, ces échanges oraux…
Quelles sont les principales difficultés ?
La principale difficulté peut être l’agitation de certains au bout d’une à 2 heures. Pour gérer ce problème j’essaie de faire passer garçon/fille en alternant pour que les sujets de lecture touchent le plus grand nombre et pour éviter de décrocher. Je garde aussi les élèves compliqués pour la deuxième heure pour les tenir en haleine le plus longtemps possible. Parfois il faut aussi relancer les élèves qui ne parviennent pas à s’exprimer et valoriser les élèves qui ont choisi des livres “petits lecteurs”.
Quels conseils donneriez-vous à un professeur qui veut se lancer dans cette expérience ?
Tout d’abord il faut être bien organisé sur la partie nourriture. Chaque binôme apporte au choix : boisson, gâteaux pré-découpés, papier absorbant, consommable… En début de séance je laisse 5 à 10 minutes environ pour que tout le monde ait devant lui une assiette garnie et un verre plein. Je préviens que ce sera la réserve pour 40 minutes environ et qu’on ne se resservira qu’à des moments précis pour ne pas gêner les prises de parole.
J’essaie aussi de mettre à l’aise les élèves timides ou qui se dévalorisent à cause de leurs petites lectures. Pour aider les plus timides, je leur dis de me parler rien qu’à moi, en me regardant. Je me déplace ensuite doucement autour de la table (derrière leurs camarades) pour que leur regard balaye le plus grand nombre et pour qu’ils se forcent à porter leur voix jusqu’à moi.Il faut aussile temps de chacun et aider les élèves qui n’arrivent pas à résumer ou à développer. Certains élèves ont emprunté puis rendu des livres à la médiathèque ou au CDI. Je vidéoprojette la couverture du livre. Les élèves qui apportent un livre sont souvent plus écoutés que les autres. Dans les classes les plus agitées, je note l’écoute.
☂️ Les Parapluies de Samivel
Corentin Sigonney est professeur de français au collège Samivel dans l’académie de Grenoble. Il a accepté de nous parler du projet poétique “Les Parapluies de Samivel” qu’il a mené avec ses élèves de quatrième.
Pouvez-vous nous expliquer, en quelques mots, le projet « Les Parapluies de Samivel » ?
Je l’ai réalisé en co-enseignement avec une collègue d’éducation musicale. Nous avons souhaité mêler poésie, chansons et amour le temps d’une parenthèse culturelle organisée au sein du collège, durant la pause méridienne…
Fin décembre, nous avions glissé dans une vieille malle plusieurs poèmes et paroles de chansons exprimant les variations et les nuances du sentiment amoureux. Les élèves de 4e étaient alors invités à piocher, lire et choisir le texte qu’ils préféraient parmi ceux proposés. Venait ensuite tout un travail de préparation à la mise en voix : respiration, posture, volume, articulation, rythme et communication d’émotions, en lien avec le texte retenu. Ces entraînements ont eu lieu tout au long du mois de janvier. La restitution finale du projet était prévue juste avant les vacances de février.
Nous avons voulu aller plus loin en proposant un événement au cours duquel le plaisir de l’oreille serait étroitement lié à celui des yeux : la ville de Reignier nous a ainsi gracieusement prêté des parapluies roses, initialement utilisés pour une campagne de prévention et de dépistage du cancer du sein. Nous avons remis un parapluie à chacun de nos élèves. Ces derniers déambulaient lentement dans la cour de récréation dans un espace que nous avions délimité avec des barrières. Chacun était abrité sous son parapluie rose et offrait une lecture à la personne (élève ou personnel du collège) venue à sa rencontre. Les élèves avaient le texte dans une main, le parapluie dans l’autre. Ils accueillaient et présentaient brièvement la chanson / le poème sur lequel ils avaient travaillé, avant d’en proposer une mise en voix.
En quoi est-ce important pour vous de travailler la compétence orale ?
Avant de devenir professeur, j’ai suivi une formation en information et communication. Dès lors, j’ai pu mesurer à quel point l’expression orale occupait une place prépondérante dans le monde du travail. La forme y est indissociablement liée au contenu. Il se trouve que beaucoup de mes élèves suivront un parcours de professionnalisation. Certains se destinent notamment à une 3e Prépa métiers l’an prochain. C’est pourquoi il m’a semblé important de les familiariser le plus tôt possible aux codes de la communication verbale et non verbale, qu’ils retrouveront très prochainement dans la sphère professionnelle auprès d’un patron.
On sait aussi combien l’expression orale ne s’improvise pas : on le voit tous les ans lors de l’examen oral du Brevet ou au moment de l’épreuve anticipée de français, au Baccalauréat. À mon sens, plus on travaille tôt cette compétence dans le secondaire, mieux on peut mettre en place des techniques et des réflexes que les élèves s’approprieront et dont ils se souviendront sur le long terme.
Les avantages de l’oral sur l’écrit
Et puis, bien souvent, les travaux écrits peuvent être difficiles pour bon nombre d’élèves… C’est le cas dans la plupart de mes classes cette année. La crainte de l’erreur, la peur de la traditionnelle « faute d’orthographe », l’appréhension de ne pas faire assez bien ou de ne pas trouver les mots justes qui seront posés sur le papier : tous ces paramètres peuvent constituer un réel frein à la progression de l’adolescent dans ce domaine.
Par rapport à l’écriture qui me donne du fil à retordre, je conçois le travail de l’oral comme la possibilité de faire un pas de côté ; l’occasion de revisiter des exercices, par le biais du jeu théâtral notamment. Les ½ groupes sont bien commodes pour cela. En somme, je suis convaincu que la compétence orale permet au professeur de montrer aux élèves de quoi ils sont capables, de dévoiler ce qu’ils ont de meilleur en eux… C’est pour moi un outil de valorisation et de travail sur l’estime de soi, et d’autrui.
Quels sont les objectifs ?
– Amener à les élèves à réaliser une mise en voixen public (sacré défi !).
– Exploiter les ressources de la voix et du corps.
– Découvrir des textes patrimoniaux (poèmes et chansons françaises) pour dire l’amour.
À chaque fois et par-dessus tout, nous voulions aider les élèves à gagner en confiance et à prendre du plaisir dans ces projets qui, je l’espère, auront fait sens pour eux.
Quels sont vos critères d’évaluation sur les projets menés ?
Difficile d’évaluer l’implication des élèves au moyen de notes dans de tels projets. La compétence est apparue plus opportune. Elle nous a permis, à mes collègues et à moi-même, d’évaluer les élèves de manière transversale, d’apprécier leur autonomie et leur participation dans l’élaboration de projets collectifs. Mais au-delà de ça, je crois que l’évaluation n’était pas une finalité absolue. On voulait surtout que les élèves prennent du plaisir, portent un autre regard sur les apprentissages et s’épanouissent pleinement dans des projets singuliers.
Combien de temps consacrez-vous à cette activité ?
Cela a demandé un mois de préparation avec les collégiens : nous avons profité d’heures en demi-groupe et de séances de français en classe entière. Les élèves poursuivaient également l’entraînement à la maison.
Quels sont les points positifs de cette expérience ?
Le projet « Parapluies » a fait du bien au moral de chacune et de chacun des participants, qu’ils soient lecteurs ou auditeurs. Les élèves se sont littéralement dépassés pour offrir des mises en voix émouvantes, qui ont marqué durablement les esprits.
J’ajouterais que cela impacte favorablement l’ambiance de classe, et le rapport des élèves à l’enseignant. Chacun en ressort gagnant et grandi.
Quelles sont les principales difficultés ?
Le temps ! C’est un vrai cri du cœur ! 😉 Plus sérieusement, le temps a pu nous manquer et jouer en notre défaveur.
La prise de parole devant un auditoire ou une personne inconnue reste une étape délicate pour eux. Mais le fait de travailler par petits groupes leur a permis, peu à peu, de prendre de l’assurance et de s’investir à la mesure de leurs capacités. Je tenais à ce que chaque élève apporte sa pierre à l’édifice, aussi modeste soit-elle.
Enfin, inutile de préciser combien l’organisation générale a été complexe (changements d’emploi du temps, disponibilité des salles, déplacement à l’extérieur du collège en période de pandémie, autorisations diverses, etc.). On a cependant pu compter sur des équipes pédagogiques assez compréhensives et sur un Principal-Adjoint réactif. L’organisation n’en a été que facilitée.
Quels conseils donneriez-vous à un collègue qui voudrait se lancer dans des projets de classe ?
Tout d’abord, je suis convaincu qu’en tant que professeurs il nous faut renouer avec l’oral sous des formats novateurs. On connait les exercices traditionnels que sont les exposés, les récitations et les débats menés en classe… Ils ont certes fait leur preuve et ont des vertus indéniables, mais ils peuvent lasser les élèves qui les retravaillent constamment, et pas seulement en français d’ailleurs !
Les ressources internet & la formation
De mon point de vue, c’est un peu réducteur de ne travailler l’oral qu’à travers ces activités-là. La prise de risque est limitée. Je pense que tout enseignant a intérêt à repenser l’oral, à l’aborder différemment pour créer la surprise et l’engouement de ses élèves. Pour ma part, je fais une veille sur les réseaux sociaux, les sites d’enseignants et les blogs pour trouver l’activité qui me permettra de proposer un contenu original et d’emporter l’adhésion des élèves.
La formation a aussi un rôle important : je participerai prochainement à un séminaire autour théâtre sur trois jours qui me permettra, je le souhaite, d’acquérir de nouvelles techniques d’enseignement et d’échanger avec d’autres professeurs au sujet de nos pratiques respectives en la matière. Cette formation doit combiner pratique et théorie. Elle réunira enseignants, chercheurs, metteurs en scène et comédiens.
Les projets : un travail d’équipe
L’autre conseil pour se lancer dans ce type de projet, ce serait de privilégier le travail en équipe. Cela permet de mieux répartir les efforts, de s’entraider dans les moments de doutes / de flottement (j’en ai connu quelques-uns…) et de se relayer, en particulier dans des projets de grande envergure. Se lancer seul au départ peut être ambitieux et décourageant…
Mon dernier conseil : foncer ! Les élèves aiment ce genre de projets, même s’ils peuvent parfois manifester des appréhensions, ou se montrer plus ou moins réticents au départ. J’ai bien connu cela avec les « Parapluies ». Au début, ma collègue et moi avons fait face à une levée de boucliers assez déconcertante… Les élèves trouvaient cela gênant, inintéressant. Ils avaient peur de se ridiculiser devant la moitié du collège.
Pour y remédier, on a mis en place un travail conséquent autour de la gestion du stress avec notamment plusieurs mises en situation : on demandait à des petits groupes d’élèves en permanence de venir aider leurs camarades à s’entraîner. Une fois le projet terminé, les 4e en redemandaient : « Monsieur, quand est-ce qu’on refait ça ? ».
Péroraison, subts. féminin : conclusion ou dernière partie d’un discours.
La prise de parole est un exercice complexe qui requiert de nombreuses compétences. Nous espérons que les différentes ressources proposées au sein de cet article vous aideront à mettre en place des projets autour de l’oral avec vos classes. N’hésitez pas à nous laisser en commentaires vos retours d’expériences, mais aussi à partager de nouvelles ressources ! 😉
Épisode 1 – EXORDE, subst. masc. : ce qui constitue une entrée en matière, une introduction.
La prise de parole est un défi quotidien, aussi bien dans la vie personnelle que dans la vie professionnelle. L’aisance orale n’est pas innée : tout comme l’écrit, elle se travaille ! Il faut apprendre à placer sa voix, regarder son interlocuteur, gérer son stress… Dès la classe de Troisième, les élèves sont évalués sur l’oral avec la soutenance du DNB. Au lycée, ils doivent de nouveau se prêter à l’exercice avec des épreuves telles que le Grand Oral ou le Chef-d’œuvre.
Pourtant, les enseignants sont généralement mieux formés pour préparer les élèves à des épreuves écrites, et ils disposent de ressources beaucoup plus nombreuses pour travailler sur les activités de rédaction. Par ailleurs, il n’est pas non plus toujours aisé d’enseigner l’oral lorsque l’on se retrouve avec des classes de 30 ou de 35 élèves ! Quels sont les outils pour aider les collégiens et lycéens à présenter un projet oral ? Comment travailler l’oral avec des groupes parfois surchargés ? Dans cette série consacrée à l’oral, nous allons vous présenter des conseils, des rituels et des activités à mettre en place afin de développer l’aisance de vos élèves à l’oral !
Dans ce premier épisode, nous allons vous présenter quelques outils et conseils afin d’organiser – sans prise de tête 😉 – des activités orales !
NARRATION, subst. féminin : partie du discours où l’orateur raconte, expose, développe le fait.
Se lancer : prendre la parole
Il n’est pas toujours nécessaire de planifier une séance, une séquence ou de monter un projet ambitieux afin de travailler l’expression orale : de simples petits rituels peuvent déjà permettre à chaque élève de prendre la parole régulièrement et de dédramatiser la prise de parole.
Nous pratiquons tous l’oral en classe, au quotidien ! Souvent, ce sont toujours les mêmes élèves qui participent tandis que d’autres tentent de se faire oublier. Comment faire en sorte que les élèves les plus discrets ou timides s’expriment ?
Il n’existe bien sûr aucune solution miracle mais voici quelques pistes qui pourront peut-être vous être utiles :
Lors d’une présentation orale, proposer à l’élève un passage en binôme afin qu’il ne se retrouve pas seul face au groupe.
Donner une liste d’expressions, de mots de liaison et des amorces de phrases pour structurer sa prise de parole.
Assister à des débats, des procès ou des conférences avec vos élèves (ou en visionner).
Organiser régulièrement des oraux blancs.
Mettre en place des petits exercices de théâtre pour travailler sur la confiance en soi et en l’autre. Voici un exemple réalisé par l’académie de Besançon.
Pour les plus timides, donner la possibilité dans un premier temps de rendre un enregistrement audio.
Mettre en place un contrat d’objectifs avec l’élève : créer une feuille avec des challenges à relever, en augmentant progressivement le niveau de difficulté.
Par exemple : < Demander de l’aide au professeur lorsque je ne comprends pas < Lever la main pour donner une réponse, que je sais juste, lors d’une correction < Participer pour proposer une réponse dont je ne suis pas totalement sûr.
🎙️ Le redoutable Grand Oral !
Cette année, va avoir lieu la première grande édition du Grand Oral. C’est un saut pour les futurs bacheliers, certes, mais aussi pour leurs professeurs ! Comment préparer les élèves à cette nouvelle épreuve ?
Nous avons sélectionné quelques ressources pour vous accompagner dans cette nouvelle aventure :
Différentes dispositions de classe se prêtent bien au travail de la compétence orale. Tout dépend de l’activité que vous souhaitez mettre en place. 😊
Le binôme
Lorsqu’on ne dispose pas de sa propre salle de classe, il est parfois compliqué de changer les tables de place. Pour une activité de courte durée ou pour un exercice ponctuel, le travail en binôme semble la configuration la plus fonctionnelle : aucune organisation à prévoir et les élèves ne sont pas obligés de se déplacer.
La configuration en binôme permet d’échanger un point de vue sur un sujet, de préparer des arguments, mais aussi de réviser un point de leçon. Un élève peut jouer le rôle de l’examinateur. Des mises en situation sont également possibles – par exemple, un entretien d’embauche.
Disposition en U
Avec ce dispositif, les élèves peuvent se voir et s’entendre. Cela permet d’échanger des idées, de s’interpeller, mais aussi de déclamer un discours, à la manière d’une plaidoirie, devant l’ensemble de la classe.
Cette configuration est idéale pour les présentations et les débats. En revanche, elle comporte des inconvénients… Les élèves se voient tous et peuvent donc plus facilement se distraire, discuter ou s’apostropher. Le professeur se situant au milieu du U a également plus de mal à garder un œil sur la totalité du groupe. Enfin, il faut aussi prévoir un temps de mise en place et de rangement de la salle.
Pour pratiquer l’oral en classe, il peut être intéressant de mettre les élèves en groupe afin que tout le monde puisse avoir l’opportunité de prendre la parole dans l’heure sans pour autant avoir à effectuer un grand déménagement comme pour le travail U. Le travail en îlot est un bon compromis entre le binôme et le dispositif en U.
Les îlots bonifiés
Lors d’un travail en îlot bonifié, chaque élève se voit attribuer un rôle : référent temps, référent calme, médiateur… Ce dispositif est idéal pour créer des débats mais aussi mettre en place des émissions TV, comme le 20h, par exemple. Les participants ont tous un rôle à jouer et un travail spécifique à effectuer, adapté au personnage qu’ils incarnent. Le présentateur va devoir faire des recherches et préparer des questions sur le sujet de l’émission. Les invités doivent faire des recherches sur le sujet et trouver des arguments pertinents, adaptés à leur personnage ou à leur rôle.
Le World Café
Le principe est le suivant : chaque équipe possède un ou deux “hôtes” et deux ou trois “voyageurs”. Les élèves “voyageurs” vont partir à la rencontre des “hôtes” des différentes tables afin d’échanger autour de la thématique travaillée. Chacun note les nouveaux arguments pertinents qu’il entend. Lorsque le temps imparti est terminé, chaque “voyageur” retourne à son îlot d’origine pour effectuer une mise en commun avec le reste de son groupe.
Les exposés et autres présentations posent deux problèmes majeurs : le temps nécessaire pour écouter tous les groupes et la passivité du reste de la classe. Pour pallier ces deux difficultés, il est possible de mettre en place des “speed dating”. Au lieu de présenter son projet à l’ensemble de la classe, les élèves porteurs d’un projet vont se déplacer à la table des observateurs et, dans un temps limité, vont devoir exposer leur sujet. Au signal de l’enseignant, les présentateurs se décalent d’une place. En fin d’activité, les observateurs peuvent voter pour le/la meilleur(e) orateur/oratrice et faire un retour sur les différentes prestations orales.
Cette disposition de classe présente un avantage sur l’exposé classique : l’élève répète plusieurs fois son discours. Il sera de plus en plus à l’aise au fil des prestations.
Pour en savoir plus sur ce dispositif, nous vous recommandons :
Sur smartphone ou tablette, il permet d’obtenir un enregistrement en autonomie, de manière rapide. Les élèves peuvent préparer le travail à la maison et ensuite vous le transmettre facilement par e-mail ou par le biais d’une plateforme.
Des logiciels d’enregistrement audio
📘 Nous mettons à votre disposition un Labo audio, accessible gratuitement en ligne, qui vous permet en quelques clics de vous enregistrer, de vous écouter et de partager votre réalisation !
D’autres logiciels existent également : Audacity, disponible pour PC et Mac. Vocaroo, accessible directement en ligne depuis un ordinateur ou une tablette. Un dictaphone extrêmement basique qui permet uniquement de s’enregistrer. Très pratique pour des activités rapides.
Atelier France Info Junior
Une application, gratuite et intuitive, pour tablette qui vous permet d’enregistrer une émission de radio en classe. En quelques clics, il est ainsi possible d’enregistrer, d’écouter/éditer et de monter/mixer son propre podcast.
Des fonds d’écran interactifs
Avec Classroomscreen (en anglais) et Digiscreen (en français). Vous pourrez projeter un compte à rebours, une horloge, le tirage au sort de l’ordre de passage ou encore des annotations au fur et à mesure des présentations.
Le site mon-oral.net
Un site intéressant, libre et gratuit, développé par deux enseignants, pour faire travailler l’oral à vos élèves ! Il est très simple d’utilisation et multiplateforme : Windows, MacOS, Linux, téléphones ou tablettes (iOS ou Android).
Dans le module “entraînement “, vous aurez la possibilité
– de préparer un ou plusieurs sujets (tirage au sort du sujet par le site s’il y en a plusieurs)
– d’écrire des consignes
– de définir un temps de préparation
– de définir la durée d’enregistrement par l’élève
Dans le module “activité”, vous aurez la possibilité
- d’indiquer une consigne
- de donner le sujet
Ensuite, vous envoyez le lien à vos élèves, qui peuvent réaliser l’activité sans identifiant. ll leur faut juste inscrire un identifiant en quatre lettres (par exemple, les quatre premières lettres de leur nom de famille, pour vous y retrouver lors de la correction). Le tout se passe en ligne !
Ensuite, vous récupérez les travaux de vos élèves pour les corriger, les télécharger, ou les écouter en ligne, sur le site, dans votre tableau de bord. Vous pouvez aussi enregistrer des commentaires audios (consignes, corrections, explications) pour vos élèves.
Les élèves peuvent aussi s’entraîner seuls en ligne.
Entraîner les élèves à faire des cartes mentales pour préparer une prise de parole orale leur permet de classer leurs différentes idées et de mettre en valeur les éléments clés à ne pas oublier.
Les élèves peuvent par exemple réaliser une carte mentale, en petits groupes, pour faire un bilan du cours qui vient de se terminer. Un tirage au sort peut ensuite être effectué pour demander à un élève de présenter sa réalisation au reste de la classe.
💡 Liens vers différents outils numériques pour créer une carte mentale :
Péroraison, subts. féminin : conclusion ou dernière partie d’un discours.ON, subst. féminin : partie du discours où l’orateur raconte, expose, développe le fait.
La prise de parole est un exercice complexe qui requiert de nombreuses compétences. Nous espérons que les différentes ressources proposées au sein de cet article vous aideront à mettre en place des activités orales avec vos classes. N’hésitez pas à nous laisser en commentaires vos retours d’expériences, mais aussi vos différentes astuces ! 😉
💡Si cet épisode vous a plu, nous vous invitons à lire notre deuxième épisode consacré aux différentes activités autour de l’oral, en cliquant ici !
Si l’on vous dit « aventure », « îlot » et « bruit de fond », vous le devinez, on ne parle pas d’un voyage organisé, mais de travail de groupe. Idéal pour stimuler la coopération entre élèves et le développement personnel, il est aussi parfois redouté par certains d’entre nous qui voyons déjà les panneaux lumineux « mutinerie » et « Doliprane » clignoter dans nos cerveaux. On se pose souvent de nombreuses questions avant de se lancer dans ce voyage… Comment constituer les groupes ? Comment impliquer chaque élève dans l’activité ? Quelles sont les différentes manières d’adapter le travail selon la classe ? Dans cet article, vous retrouverez des conseils et astuces de collègues, mais également des exemples de projets menés et des retours d’expérience.
COMMENT CONSTITUER LES GROUPES ?
La composition des équipes est un élément primordial et toujours délicat : faut-il laisser les élèves choisir leur équipe ou non ? Doit-on faire des regroupements par niveau ? Combien d’élèves au maximum ?
La méthode pour constituer les équipes va dépendre de deux facteurs importants : la nature de l’activité proposée et la classe avec laquelle on doit travailler.
On peut opter pour différentes méthodes qui présentent toutes à la fois des avantages et des inconvénients :
La méthode « compatibilité » ❤️ — un travail de groupe par affinités
En misant sur la création d’équipes par affinités, on laisse le choix à nos élèves, ce qui encourage l’autonomie et limite les tensions au sein de l’équipe. Chacun d’entre eux sera libre de rejoindre le groupe qu’il souhaite et sera responsable de la décision qu’il a prise.
Néanmoins, si ce choix est guidé uniquement par des raisons affectives (ce qui est souvent le cas), l’élève prend le risque de se retrouver avec des camarades, qui sont d’excellents amis, mais qui ne seront pas forcément de bons coéquipiers. À cela vient s’ajouter un second problème : comment intégrer lesélèves isolés ?
La création de groupe par affinités va venir renforcer le sentiment de rejet.
Ainsi, lorsque l’on décide d’appliquer cette méthode, il est très important de fixer certaines règles dès le départ :
La méthode « loterie » 🎰 — composer les équipes au hasard
Opter pour la création des équipes au hasard prépare les collégiens et lycéens à la vie professionnelle. En constituant des groupes au hasard, on encourage les élèves à collaborer en tenant compte de leurs différences, ce qui favorise la socialisation.
Cette méthode est intéressante dans le cadre d’une préparation à un examen ou d’une mise en situation dans le monde professionnel. On peut également utiliser le hasard pour des activités courtes. Pour des projets longs, cela peut vite provoquer de nombreuses contestations, beaucoup de bruit et de ce fait beaucoup d’énergie à tenter de trouver des terrains d’entente au lieu de travailler !
La méthode « salade composée » 🥗 — former des groupes hétérogènes
On peut former les équipes en mélangeant les élèves de différents niveaux. Cela permet de développer un esprit d’entraide et de solidarité. Pour des projets brefs, cela peut être très utile, en particulier si l’on répartit les élèves en binômes.
Mais sur des projets plus complexes, les élèves ont parfois du mal à trouver leur place au sein du groupe. Les coéquipiers avec plus de difficultés peuvent se reposer sur ceux ayant plus de facilités et, inversement, les participants les plus à l’aise peuvent avoir tendance à laisser leurs camarades sur le banc de touche. Il est alors nécessaire de donner des tâches adaptées à chaque membre de l’équipe afin que tous les élèves soient impliqués dans le projet.
La méthode « différenciée » 📂 — associer les élèves en fonction de leur niveau
En effectuant un regroupement par niveau, on peut plus facilement différencier les tâches et objectifs à atteindre pour chaque groupe. Chacun peut alors progresser à son rythme. Il s’agit de la méthode la plus utilisée par les collègues interrogés pour l’écriture de cet article.
COMMENT IMPLIQUER CHAQUE ÉLÈVE DANS LE TRAVAIL DE GROUPE ?
L’un des points les plus délicats dans le travail de groupe demeure l’investissement de chacun. Comment faire en sorte que tous les élèves participent à leur niveau dans le projet proposé ? Nous allons vous présenter ici plusieurs outils sur lesquels on peut s’appuyer durant le travail.
LES CARTES RÔLES
Les cartes rôles permettent de donner un rôle spécifique à chaque membre du groupe. Il est possible de changer de rôle au cours du projet. Chacun a une mission spécifique. On peut alors évaluer chaque élève individuellement sur la compétence transversale « s’investir dans son travail ».
Voici un exemple de cartes rôles :
Chaque rôle possède des missions spécifiques, des atouts et des outils. À vous d’adapter vos cartes selon vos besoins et le niveau de la classe. Si vous êtes créatifs, vous pouvez vous amuser à créer les vôtres ! Une fois les cartes réalisées, vous pouvez les plastifier afin de les réutiliser d’une activité sur l’autre.
💡 Quelques liens vers des cartes rôles prêtes à l’emploi :
Comme vous l’aurez sans doute compris avec la présentation des « cartes rôles », pour qu’un travail de groupe fonctionne, il peut être intéressant de lui donner un aspect ludique.
On peut, par exemple, imaginer un concours entre les groupes avec une récompense pour l’équipe ayant réalisé le meilleur travail. Selon les efforts fournis durant chaque séance, on peut imaginer que l’on fasse gagner ou perdre des points à son équipe. Le groupe avec le meilleur résultat repart avec un avantage pour le prochain cours. En organisant une compétition, on éveille la curiosité des élèves et l’esprit de solidarité au sein du groupe. Les élèves se sentent responsables et investis, car ils veulent faire gagner leur équipe.
Pourquoi ne pas penser à des cartes « bonus » et « malus » ? Les groupes ayant effectué un travail sérieux repartent avec un bonus pour le cours et ceux qui ne se sont pas impliqués ou qui ont été trop bruyants écopent d’une pénalité.
Une multitude de possibilités s’offrent à vous selon le travail de groupe que vous souhaitez mener et la classe avec laquelle vous voulez le réaliser !
💡 Des idées d’organisation du travail en « îlots bonifiés » :
Le travail de groupe permet de mettre en place des ateliers différenciés. Selon le niveau des élèves, on peut adapter le degré de difficulté des tâches données, mais aussi les objectifs à atteindre.
Il est aussi possible de mettre en place plusieurs ateliers, à la manière de stands et d’organiser un roulement entre les différentes activités :
Circuit 🔄
Sur chaque table se trouve une compétence différente à travailler. Par exemple : « méthodologie », « rédaction » et « recherches ». À chaque début de séance, de semaine ou de période (selon la durée du projet), les groupes changent d’îlots. Ceux qui travaillaient sur la « méthodologie » passent à l’atelier « rédaction », ceux qui se trouvaient au pôle « rédaction » partent sur l’activité « recherches », etc.
Schéma d’un travail de groupe en circuit (exemple possible)
World café ☕️
Idéal pour débattre, aborder des questions de philosophie ou des problématiques littéraires. Chaque équipe possède un ou deux « hôtes » et deux ou trois « voyageurs ».
Le principe est le suivant : le groupe échange durant une dizaine de minutes autour de la problématique proposée. Ensuite, les voyageurs ont pour mission de partir à la rencontre des hôtes et d’exposer les idées de leur équipe. Les hôtes accueillent les voyageurs, écoutent et notent leurs idées.
En fin de session, les voyageurs retournent à leur table initiale pour effectuer un bilan collectif.
💡Quelques liens utiles pour découvrir différentes utilisations du « world café » :
Une nappe en papier pour chaque îlot afin de noter les idées, faire des schémas, des tableaux, des calculs ou bien des cartes mentales ! ✏️
Un objet qui fera office de bâton de la parole 🖊️
Des Post-it pour noter les mots clés ou des idées 🔖
EXEMPLES DE TRAVAUX DE GROUPE MENÉS
Un petit-déjeuner équilibré 🥞
Un projet présenté par l’académie de Strasbourg sur le thème du petit-déjeuner équilibré. Le but de l’exercice est de créer une campagne d’information sur le petit-déjeuner et les habitudes alimentaires. Pour ce faire, les élèves réalisent un sondage et effectuent une recherche documentaire sur les apports nutritionnels, ainsi que les habitudes alimentaires des autres pays. Ce travail de groupe apprend aux élèves à coopérer pour planifier les tâches et les répartir entre les membres.
Le but de ce projet, réalisé dans l’académie de Nantes, est de faire participer chaque élève à l’activité. Inspiré du livre Le Petit Prince, l’exercice consiste à réaliser une affiche représentant l’une des planètes visitées par le protagoniste et une présentation du personnage rencontré sur celle-ci. Pour conclure, les élèves doivent être capables d’expliquer ce que le Petit Prince a appris et d’en déduire une morale.
Dans un premier temps, le niveau sonore risque d’être un peu élevé et les élèves agités, car il s’agit d’une manière de travailler différente de ce que vous faites habituellement. Il faut donc le temps que chacun — y compris l’enseignant ! — prenne ses marques. Une fois le travail de groupe amorcé, on constate que dans la plupart des cas, les élèves trouvent leur rythme de travail et leur propre fonctionnement. Il s’agit d’un exercice à la fois prenant et passionnant. Le travail de groupe peut prendre différentes formes et permet aux élèves de sortir du cadre scolaire traditionnel. Pour se lancer dans l’aventure il faut trouver les outils qui correspondent à chacun et se les approprier !
En 2021, les éditions Lelivrescolaire.fr s’attaquent à un nouveau challenge de taille : proposer de nouvelles collections innovantes, collaboratives et en libre accès pour les professeurs et élèves de lycées pro ! Depuis un an, nous avons donc la chance de travailler et d’échanger quotidiennement avec des enseignants de la voie professionnelle de tous les horizons.
Nous avons eu envie de leur donner la parole. Le premier thème abordé dans cette série d’interviews est la co-intervention.
Inscrivez-vous 👉ici👈 pour recevoir nos prochains articles, nos sélections de ressources ou des informations exclusives sur nos manuels de pro dans votre boîte mail 😃.
Voici le témoignage de Christine Saintenoy, professeure de gestion au lycée privé technologique et professionnel des métiers du tertiaire Hélène Boucher (Somain). Christine fait de la co-intervention depuis deux ans dans sa classe de seconde GATL, classe commune pour les secondes logistique et gestion administration.
Depuis la dernière réforme de la voie pro, la co-intervention s’est vraiment “institutionnalisée” avec un nombre d’heures définies dans les programmes, etc. Pour vous, concrètement, comment cela s’est-il mis en place ?
Deux situations coexistent dans le lycée : en bac GA, on travaillait déjà à plusieurs collègues en scénarios donc ça n’a rien changé de spécial. Ça a plus bousculé les habitudes des collègues d’enseignement général qui étaient réticents à cette nouvelle pratique.
Dans les autres bacs, c’est plus difficile des deux côtés : trouver une compétence commune, côté pro et côté général, pour résoudre la même problématique est plus délicat.
L’objectif de la co-intervention est de donner du sens aux disciplines et ne pas les cloisonner, mais aussi de créer une continuité dans la séquence, autour de deux compétences différentes mais complémentaires pour la résolution d’une problématique.
Quelle préparation cela implique-t-il en amont, de la part des enseignants ? D’une façon pratique, comment avez-vous organisé le binôme prof général/prof pro ?
On travaille de façon progressive : sur le premier trimestre, on traite les compétences communes (lire les consignes, etc.). L’objectif est que la co-intervention ne soit pas un cours en tant que tel, pas un arrêt, mais dans la continuité.
C’est l’enseignement professionnel qui impulse la co-intervention en ayant besoin à un moment donné d’une autre compétence pour poursuivre. Le schéma est le suivant :
– La séquence d’enseignement pro démarre en classe “classique”. En gestion, les élèves doivent rechercher un lieu de stage. Cela a été l’occasion d’aborder les différents métiers possibles après une seconde GATL. Nous avons abordé ce questionnement en co-intervention en utilisant des vidéos sur des métiers avec des questions pour les élèves.
– Ensuite, en co-intervention, nous avons proposé par groupe de créer des scénettes sur les métiers découverts, puis nous avons filmé en entrepôt (plateforme pédagogique). Ce travail d’écriture des scénarios a été réalisé en co-intervention. Mon collègue travaillait en cours sur la bibliographie, moi en gestion sur les tâches effectuées dans les différents services d’une organisation. Nous nous retrouvions chaque semaine sur un point de la séquence professionnelle qui permettait de travailler sur notre projet, raconter la formation GATL par les élèves en réalisant un film de 3 minutes.
– Enfin, des prolongements s’organisent chacun de son côté : d’autres types de scénarios sont étudiés en cours de français, on gère l’organisation du “tournage” du film en gestion, etc.
Comment la co-intervention est-elle prise en compte dans vos pratiques pédagogiques (programmation sur l’année) ?
On travaille par trimestre, en prenant en compte la progression des 2 enseignants, en identifiant les compétences communes, et en organisant des points de rencontre définis. Il faut faire comprendre aux élèves qu’on a besoin du français pour lire une facture par exemple, des maths pour calculer des pourcentages, etc.
On dispose d’une heure de co-intervention chaque semaine. Les cours en co-intervention ne se suivent pas strictement d’une semaine sur l’autre. En revanche, ils suivent directement les heures de français/maths ou de matière pro qui ont eu lieu entre temps. La continuité est très importante pour que la co-intervention ne soit pas hors sol.
Maintenant que la co-intervention est officiellement présente dans les programmes, qu’est-ce que ça a changé concrètement ?
Les collègues d’enseignements généraux sont ainsi obligés de travailler avec les collègues d’enseignement professionnel et découvrent des choses qu’ils ne connaissaient pas toujours (notamment l’enseignement professionnel). Ils ne sont plus des pions qui intervenaient ponctuellement, ils (re)prennent leur place dans le processus global d’enseignement en lycée professionnel, et s’intègrent davantage à la dimension professionnelle des parcours d’élèves. La co-intervention donne véritablement du sens aux matières générales.
Pour vous, en tant qu’enseignant, quels sont les avantages et les bénéfices dans le travail en co-intervention ? Et pour les élèves ?
L’accompagnement des élèves est plus poussé. La vision qu’ils ont du prof d’enseignement général est différente : il est devenu acteur de la séquence. On se sert du français en règle générale pour tout, ce n’est plus quelque chose de séparé du reste. La co-intervention a permis de monter des projets ensemble, comme la vidéo de présentation du lycée faite avec ma classe de seconde. La confiance dans les profs est plus grande, on a le temps… et il n’y pas d’évaluation de co-intervention en tant que telle !
Quelles sont les “3 règles d’or” de la co-inter selon vous ?
– Chacun doit apporter son référentiel, ses attendus.
– La concertation pour trouver les compétences communes (2 premières séquences de l’année) doit être profonde.
– Se faire confiance entre collègues ! Dans mon établissement, avec la crise sanitaire, ce sont souvent les cours d’enseignement professionnel qui sont donnés à distance, le prof de français ou de maths se retrouve plus en retrait. Il doit pouvoir s’appuyer sur le collègue d’enseignement professionnel plus souvent au lycée.
Dernière question : avec un peu de recul maintenant, quel est le meilleur souvenir de cours en co-intervention avec vos élèves ?
Cette année, nous avons participé au projet “Je filme ma formation” [//www.jefilmemaformation.tv/]. La vidéo a été réalisée, montée et envoyée pour participer au concours. C’est un projet mené dans le cadre de l’enseignement en co-intervention depuis le début, avec la participation d’un autre collègue du professionnel car nous devions illustrer 2 catégories de métiers, la gestion administration et la logistique. Nous avions besoin d’un autre domaine de compétence. La co-intervention avec le Français a permis de travailler la voix off du film qui n’aurait pas pu voir le jour sans ça. Peu importe le résultat du concours, l’essentiel est de participer. Les élèves ont joué le jeu et, quoi qu’il se passe, on pourra utiliser leur vidéo de présentation sur le site Internet du lycée par exemple. Si on ne gagne pas, on essaiera de faire mieux l’année prochaine !
Vous enseignez en lycée pro ? Inscrivez-vous à notre lettre d’information pour recevoir des ressources inspirantes chaque mois, et tout savoir sur nos nouveaux manuels ! //newsletter.lelivrescolaire.fr/
En 2021, les éditions Lelivrescolaire.fr s’attaquent à un nouveau challenge de taille : proposer de nouvelles collections innovantes, collaboratives et en libre accès pour les professeurs et élèves de lycées pro ! Depuis un an, nous avons donc la chance de travailler et d’échanger quotidiennement avec des enseignants de la voie professionnelle de tous les horizons.
Nous avons eu envie de leur donner la parole. Le premier thème abordé dans cette série d’interviews est la co-intervention.
Inscrivez-vous 👉ici👈 pour recevoir nos prochains articles, nos sélections de ressources ou des informations exclusives sur nos manuels de pro dans votre boîte mail 😃.
Voici le témoignage de Jean-Marie Guillot. Ancien professeur d’usinage en bac pro, il est aujourd’hui enseignant de Maths-Sciences.
Depuis la dernière réforme de la voie pro, la co-intervention s’est vraiment “institutionnalisée” avec un nombre d’heures définies dans les programmes, etc. Pour vous, concrètement, comment cela s’est-il mis en place ?
Je pratique la co-intervention au niveau seconde pour capitaliser sur le travail réalisé depuis 2 ans. Cela me permet de finaliser les documents de travail élaborés avec un collègue depuis la réforme.
Je travaille par exemple avec le collègue d’éco-gestion, avec une classe de Métiers de la Relation Client (MRC) [une des familles des métiers en seconde bac pro], une heure par semaine en co-intervention institutionnalisée. Nous travaillons par binôme en salle informatique en 3 séquences pour présenter les 3 filières dans lesquelles les élèves se répartissent en 1re-Terminale bac pro [commerce vente A, commerce vente B, accueil]. En fin des séquences, nous organisons un oral de présentation d’un produit (par exemple, présentation des rayonnages de Leroy Merlin).
On mobilise les maths autour de la TVA, la notion de remise, les rabais, les pourcentages, la facturation, etc. Avec l’informatique, on crée des fichiers Excel avec des références de produit, la facturation automatique avec les formules.
Avec les CAP coiffure, on a établi un partenariat avec un salon de coiffure. Visite, plans du salon, travail sur les espaces, les surfaces… les mathématiques sont partout ! Idem sur la rénovation : quels matériaux ? quels produits au sol ?
Quelle préparation cela implique-t-il en amont, de la part des enseignants ? D’une façon concrète, comment avez-vous organisé le binôme prof général/prof pro ?
On démarre par une réflexion chacun de son côté en MRC à partir de thématiques récupérées dans le manuel qu’on utilise, pour voir ce qu’on peut en tirer : exemple de Walibi sur les stats (analyse d’un questionnaire, d’un sondage) et les représentations graphiques. En dernière séquence : Orpi, meilleur vendeur de l’année.
En maths, cela permet de mobiliser le programme sur les moyennes, la médiane, etc. On repart toujours de la matière pro et, en maths, on crée tout de A à Z. En coiffure, c’est autant de la science que des maths !
Comment la co-intervention est-elle prise en compte dans vos pratiques pédagogiques (progression sur l’année) ?
On traite certains chapitres avec la co-inter (par exemple les stats), et pendant les heures d’Accompagnement personnalisé (AP) si besoin. Pas de doublon avec les heures de maths “classiques”. J’ai toujours travaillé à partir d’activités introductives pour mettre les élèves en action de façon concrète. Au fil de l’activité, on amène les outils du chapitre : calcul d’une fréquence, etc.
Je travaille systématiquement sur les automatismes dans les premières activités introductives, que ce soit en co-intervention ou pas.
Sur nos chapitres ciblés co-intervention, on établit un planning avec 4 missions + la mission finale (présentation orale avec diapo). On prévoit une mission par séance même si, en réalité, le travail est réparti sur 7 semaines.
En co-intervention Maths/MRC, une double évaluation est menée en suivant les référentiels des 2 disciplines.
Maintenant que la co-intervention est officiellement présente dans les programmes, qu’est-ce que ça a changé concrètement ?
C’est appréciable : le regard des élèves n’est plus le même sur la partie générale. L’outil mathématique est nécessaire partout, la co-intervention permet son décloisonnement et rend les maths concrètes.
Entre collègues, cela permet de se rendre compte du travail de chacun. C’est très positif sur le relationnel entre les profs et avec les élèves : pas les mêmes enjeux entre les matières générales et leurs matières pro (cf. coefficients au bac), et tout le monde joue le jeu des maths.
Les élèves oublient les casquettes des profs et demandent de l’aide indifféremment à un prof de pro ou à un prof de général. Grâce à ça et à une préparation commune en amont, c’est également possible d’avancer même si le collègue de pro est absent. C’est aussi vrai en bac pro qu’en CAP.
Pour vous, en tant qu’enseignant, quels sont les avantages et les bénéfices dans le travail en co-intervention ? Et pour les élèves ?
J’apprends personnellement des choses ! C’est un enrichissement en culture gé, notamment sur les disciplines tertiaires après un parcours clairement indus. La co-intervention permet aussi une spécialisation dans un domaine, dans un projet. C’est valorisant de pouvoir capitaliser un peu sur des docs, devenir spécialiste d’une thématique…
On a aujourd’hui des élèves déjà habitués à une certaine forme de co-intervention au collège avec les EPI, celle-ci s’inscrit dans la continuité avec le cycle 4. Ce n’est pas un bouleversement pour les élèves, leur capacité d’adaptation est forte ; les adultes ont souvent eu plus d’appréhension…
Quelles sont les “3 règles d’or” de la co-inter selon vous ?
– Une collaboration étroite avec l’enseignement pro
– Ne pas avoir peur de demander de l’aide à un collègue
– Se mettre la tête dans le référentiel du diplôme préparé pour les mises en situation
Dernière question : avec un peu de recul maintenant, quel est le meilleur souvenir de cours en co-intervention avec vos élèves ?
Énormément de bons souvenirs et à la fois rien de très précis. Le questionnaire sur Walibi était assez sympa car on avait inversé les rôles entre prof de maths et prof d’éco-gestion. Ou des demandes régulières au prof de maths pour allumer les machines au lieu de demander au prof pro ! C’est parfois compliqué d’allumer une fraiseuse…
Vous enseignez en lycée pro ? Inscrivez-vous à notre lettre d’information pour recevoir des ressources inspirantes chaque mois, et tout savoir sur nos nouveaux manuels ! //newsletter.lelivrescolaire.fr/
En 2021, les éditions Lelivrescolaire.fr s’attaquent à un nouveau challenge de taille : proposer de nouvelles collections innovantes, collaboratives et en libre accès pour les professeurs et élèves de lycées pro ! Depuis un an, nous avons donc la chance de travailler et d’échanger quotidiennement avec des enseignants de la voie professionnelle de tous les horizons.
Nous avons eu envie de leur donner la parole. Le premier thème abordé dans cette série d’interviews est la co-intervention.
Inscrivez-vous 👉ici👈 pour recevoir nos prochains articles, nos sélections de ressources ou des informations exclusives sur nos manuels de pro dans votre boîte mail 😃.
Voici le témoignage de Benjamin Ledanois, professeur de génie électricité dans un établissement multi-filières. Il enseigne dans des classes aux niveaux hétérogènes, avec des élèves très investis par leur formation et d’autres plus décrocheurs. La co-intervention est pour lui un excellent tremplin pour préparer tous ses élèves à leur intégration dans le monde du travail.
Depuis la dernière réforme de la voie pro, la co-intervention s’est vraiment “institutionnalisée” avec un nombre d’heures définies dans les programmes, etc. Pour vous, concrètement, comment cela s’est-il mis en place ?
Avant, il n’y avait pas vraiment de consigne officielle, et la co-intervention dépendait des établissements. Dans certains, les enseignants ne vont pas spécialement travailler ensemble, dans d’autres c’était déjà le cas.
Je travaille dans un petit établissement : ça se faisait depuis longtemps avant la réforme. Celle-ci permet de mener des projets en co-intervention officiellement.
Avant, on travaillait sur nos heures libres pour intervenir dans les cours de l’autre (soir et weekend). Aujourd’hui c’est rémunéré, c’est compris dans nos heures de service. Cela donne l’opportunité de travailler sur des séquences construites, c’est plus efficace pour poser un cadre.
Personnellement, je travaille 1 heure avec le prof de maths, 1 heure avec le prof de français pour des cours en co-intervention. Enfin, ça donne du sens à un enseignement général jugé très théorique.
Quelle préparation cela implique-t-il en amont, de la part des enseignants ? D’une façon pratique, comment avez-vous organisé le binôme prof général/prof pro ?
Dans les textes, il y a une liberté sur la co-intervention, même au niveau du contenu. Dans mon lycée, on cherche un élément du programme qui pourrait être commun avec les 2 matières. On prépare ensuite une séquence plus ou moins longue avec des compétences transversales.
En Lettres-Histoire, on a choisi le thème de la France après 1945, un sujet autour de l’industrialisation (innovations dans l’électricité). Par binôme, les élèves vont construire une affiche pour faire une fresque au CDI et aux journées portes ouvertes du lycée.
En Maths-Sciences, on fait des TP pendant une heure sur le domaine de l’électricité. On travaille une compétence transversale : la prise de notes.
Comment la co-intervention est-elle prise en compte dans vos pratiques pédagogiques (programmation sur l’année) ?
On tâtonne là-dessus… Nos séquences sont prévues sur l’année : la théorie en cours de Maths-sciences, la pratique dans le cours en co-intervention. La progression se voit déjà en atelier avec les élèves (en autonomie) : la théorie rejoint la pratique.
Les projets sur le long terme comme la prise de notes par exemple sont plus difficiles à identifier en amont. Cela dépend vraiment du niveau des élèves chaque année. Chaque binôme d’enseignants a ses projets de co-intervention différents.
Maintenant que la co-intervention est officiellement présente dans les programmes, qu’est-ce que ça a changé concrètement ?
Les heures allouées ensemble, entre collègues d’enseignement général-enseignement professionnel, c’est bien ! Quand les élèves sont en stage, on peut construire ensemble les séances de co-intervention en avance. D’un point de vue organisationnel, ça laisse vraiment l’opportunité de faire quelque chose d’intéressant et de construire pour les élèves.
L’opportunité de poser un cadre à une pratique déjà en place dans les faits a tout changé.
Pour vous, en tant qu’enseignant, quels sont les avantages et les bénéfices dans le travail en co-intervention ? Et pour les élèves ?
Vu les emplois du temps, c’est pratique d’avoir du temps dédié, imposé, pour travailler avec les collègues d’enseignement général. C’est une progression individuelle aussi en tant qu’enseignant.
Pour les élèves, cela permet de faire le lien avec le réel sur tout ce qui est matières générales, et de mieux voir l’utilité du français et des maths. Ils voient que les enseignants travaillent ensemble, ça montre l’unité d’une équipe pédagogique. C’est très bon pour le comportement en classe… Souvent, en enseignement pro, le prof fait office de figure d’autorité ; en classe “classique”, c’est parfois plus compliqué. La pratique de la co-intervention peut parfois permettre de faire le lien avec des collègues qui se sentent plus en difficulté dans leur salle de classe.
Quelles sont les “3 règles d’or” de la co-inter d’après vous ?
– Trouver un sujet commun qui plaise aux 2 parties, motivant pour les élèves ET les profs, pour changer la dynamique de l’activité initiale prévue
– Cadrer les choses suffisamment pour amener les élèves à participer, pour faire adhérer le groupe classe
– Faire autre chose que les cours qu’ils font tous les jours, tester des choses, innover pédagogiquement, voire co-construire le cours avec les élèves
Dernière question : avec un peu de recul maintenant, quel est le meilleur souvenir de cours en co-intervention avec vos élèves ?
En atelier, chaque fois que les élèves font le lien avec ce qui avait été fait en expérimentation, c’est gagné. J’apprécie de voir l’adaptation par l’élève, en atelier, d’un savoir différent vu ailleurs. Et les élèves s’y retrouvent !
Vous enseignez en lycée pro ? Inscrivez-vous à notre lettre d’information pour recevoir des ressources inspirantes chaque mois, et tout savoir sur nos nouveaux manuels ! //newsletter.lelivrescolaire.fr/
En 2021, les éditions Lelivrescolaire.fr s’attaquent à un nouveau challenge de taille : proposer de nouvelles collections innovantes, collaboratives et en libre accès pour les professeurs et élèves de lycées pro ! Depuis un an, nous avons donc la chance de travailler et d’échanger quotidiennement avec des profs de la voie professionnelle de tous les horizons.
Nous avons eu envie de leur donner la parole. Le premier thème abordé dans cette série d’interviews est la co-intervention.
Inscrivez-vous 👉ici👈 pour recevoir nos prochains articles, nos sélections de ressources ou des informations exclusives sur nos manuels de pro dans votre boîte mail 😃.
Voici le témoignage de Corinne Guitteaud, professeure de Lettres au lycée hôtelier d’Orléans. En plus de ses 20 ans d’enseignement, Corinne est formatrice sur le nouveau programme de Lettres.
Depuis la dernière réforme de la voie pro, la co-intervention s’est vraiment “institutionnalisée” avec un nombre d’heures définies dans les programmes, etc. Pour vous, concrètement, comment cela s’est-il mis en place ?
Concrètement, nous nous sommes regroupés dans la même salle ! Avant la réforme, la co-intervention se faisait dans 2 salles différentes… Les collègues de pro ont été au courant des modifications liées à la réforme au dernier moment malheureusement !
Nous avons mené un projet sur la Renaissance et la gastronomie. En cuisine et service, on a imaginé un repas de la Renaissance, normalement avec mets d’époque, et le service avec annonces en rimes ! Nous avons lié un partenariat avec le château de Meung-sur-Loire, assez proche du lycée.
La Lecture du référentiel de Cuisine-Service est indispensable pour trouver quelque chose à proposer : connaissance des produits, géographie des produits, élaboration d’un menu, argumentaire de vente… C’est presque un projet de chef-d’œuvre en réalité.
Le travail sur l’estime de soi, comment se tenir, s’habiller (costume obligatoire) est un fil rouge sur toute l’année. Les collègues de matières générales comme de matières pro ont adhéré au principe. Dans ce cadre, on a aussi monté une petite expo où les élèves ont présenté leurs recherches (cuisine de la viande à la Renaissance, place des fruits dans le repas, nouveaux mets venus d’Amérique, etc.). Les élèves ont rédigé un “Plaidoyer de la fourchette” et ont travaillé avec une artiste peintre sur la vaisselle (avec une expo au CDI en prolongement de l’activité). La rectrice de l’académie et le consul d’Italie sont venus au lycée pour l’occasion, dans le cadre des 500 ans de la Renaissance !
Quelle préparation cela implique-t-il en amont, de la part des enseignants ? D’une façon pratique, comment avez-vous organisé le binôme prof général/prof pro ?
Je suis arrivée avec le projet devant les collègues d’enseignement professionnel. Il y a tout de suite eu une très bonne réaction des collègues de pro pour adapter le contenu de leurs cours (heures de techno et de co-inter collées, donc pratique pour enchaîner).
On a trouvé un moyen de rebondir sur une émission culinaire (un documentaire sur Antonin Carême) avec un questionnaire et les cours de français sont toujours orientés en fonction de ce que les élèves vont faire en cuisine ( des récits de voyages, en 1re, l’étude du Ventre de Paris, etc.).
On arrive à se retrouver autour de compétences pro sur lesquelles on peut intervenir en Français (l’oral, l’argumentation…).
Comment la co-intervention est-elle prise en compte dans vos pratiques pédagogiques (programmation sur l’année) ?
Je mesure la chance d’être en lycée hôtelier : beaucoup d’œuvres parlent de cuisine ! Toute une séquence peut s’organiser autour des repas dans les romans réalistes. Ici, notre objectif final s’articulait autour du travail du photographe Charles Roux (photos de repas célèbres de littérature). Les élèves devaient imaginer l’histoire autour de la photo (madeleines de Proust, Boucle d’or et les 3 ours, etc.). [//www.charlesroux.com/albums/fictitious-feasts-1/]
Sur l’année, je partage mes cours moitié co-inter/moitié classique, mais la co-intervention est intégrée à la progression sur toutes les séquences (plus difficile sans doute en indus’) d’où le choix d’Au Bonheur des dames.
Maintenant que la co-intervention est officiellement présente dans les programmes, qu’est-ce que ça a changé concrètement ?
L’information est plus partagée pour les repas thématiques avec le programme post réforme. Par exemple sur le repas créole : travail sur l’avocat avec fiche technique… ça oblige les collègues de cuisine à penser un peu plus aux collègues d’enseignement général. Autre exemple, le club manga : le chef d’oeuvre en CAP cette année est un repas japonais, inspiré de notre partenariat avec le lycée Jean Lurçat : les élèves de Lurçat viennent pour un repas japonais au lycée hôtelier, échangent sur leurs lectures de mangas par exemple. Les collègues de matières pro pensent à leur progression aussi en fonction de ce qu’on peut faire en français/maths, c’est très positif.
Pour vous, en tant qu’enseignante, quels sont les avantages et les bénéfices dans le travail en co-intervention ? Et pour les élèves ?
Un des gros avantages de la co-intervention aujourd’hui, c’est le décloisonnement des équipes pédago. Tout le monde perçoit l’importance du Français pour rédiger des fiches techniques, des fiches bilan… Le Français est partout !
Côté enseignement pro, on gagne du temps sur des exos de rédaction qu’on peut faire en français. Cela permet aussi de caser certains contenus de cours de techno qui ont disparu…
La frontière est plus fine entre les “capacités” des profs cuisine/français : les élèves gomment la différence, et souvent je leur dis que j’incarne la cliente lambda, que je ne sais rien ou presque en cuisine (ce qui est vrai 🙂 ).
Quels sont les points de vigilance pour mener à bien des activités en co-intervention ? Quels conseils donneriez-vous à un jeune collègue ?
– Concevoir la progression en intégrant la co-intervention et non en la considérant à part (dans la mesure du possible)
– Rapidement mettre en place le dialogue avec le prof de pro, le travail en binôme est très important. Décomplexer si besoin sur le niveau en Français du collège pro
– Être modeste : c’est un cours où on ne pourra pas tout savoir ! Se référer au collègue, travailler en équipe. Le ridicule ne tue pas ! Désamorcer avec l’humour
– Mettre en avant la complémentarité des enseignants !
Dernière question : avec un peu de recul maintenant, quel est le meilleur souvenir de cours en co-intervention avec vos élèves ?
En service, un des premiers cours de l’année sur l’estime de soi (beaucoup de timides au départ…). Les élèves doivent se croiser dans la cour en faisant semblant de lancer un caillou et en criant “bonjour” (exemple à un client qui rentre). L’idée est de se détendre et d’arrêter de réfléchir, et d’apprendre à utiliser sa voix.
J’ai dû montrer l’exemple 😀 L’exercice se fait sous le regard des adultes et des autres élèves pour permettre de s’extérioriser.
Vous enseignez en lycée pro ? Inscrivez-vous à notre lettre d’information pour recevoir des ressources inspirantes chaque mois, et tout savoir sur nos nouveaux manuels ! //newsletter.lelivrescolaire.fr/
C’est décidé, cette année, vous souhaitez développer de nouvelles compétences en numérique ! Dans cet article, nous vous recommandons des outils et des techniques qui vous permettront de gagner du temps sur des tâches simples et de trouver des solutions face aux petits désagréments que vous pourriez rencontrer. Par exemple, qui n’a jamais essayé d’envoyer une pièce jointe trop volumineuse ? Qui n’a jamais cliqué sur « mot de passe oublié » ? Voici les différentes astuces que nous allons vous dévoiler dans cet article !
1- Les raccourcis clavier incontournables pour aller plus vite
2- Un coffre-fort pour vos mots de passe
3- Sauvegarder votre veille sur internet en un clic et lire des contenus web sans distraction
4- Faire des captures d’écran et les annoter
5- Un outil « tout-en-un » pour créer différents supports de cours, y accéder depuis n’importe quel appareil, les partager et travailler à plusieurs
6 – Partager des liens/urls simplement
7- Envoyer des fichiers trop volumineux pour être mis en pièce jointe
8- Convertir un fichier .doc, .jpeg, .png (etc.) en PDF, compresser un fichier volumineux ou fusionner plusieurs fichiers en un
1- Des raccourcis clavier incontournables pour aller plus vite
Un raccourci clavier vous permet d’effectuer une action comme faire un copier-coller très rapidement, effectuer une recherche dans un texte, sauvegarder un fichier ou réaliser une capture d’écran. Pour cela, il faut simplement presser 2 ou 3 touches du clavier en même temps. Nous avons créé une fiche que vous pourrez garder sous la main en attendant d’avoir mémorisé ces raccourcis !
Vous jonglez avec les mots de passe et il vous arrive souvent de cliquer sur « mot de passe oublié » ? Il est difficile de créer et de retenir des mots de passe uniques et sécurisés pour chaque site. Mais nous avons la solution pour vous éviter de perdre du temps : un gestionnaire de mots de passe. Vous pourrez ainsi stocker au même endroit tous les mots de passe utilisés.
Comment cela fonctionne ? C’est très simple : lorsque vous entrez vos identifiants sur un site, le gestionnaire les détecte et vous propose de les stocker. Mais pour accéder à ces mots de passe, il va vous falloir un mot de passe hautement sécurisé, une « phrase de passe ». Ce sera la clé qui déverrouillera le coffre-fort !
Ces coffres-forts sont-ils sûrs ?
Tous les gestionnaires de mots de passe sécurisent les mots de passe en les chiffrant avant de les sauvegarder. Même en cas de piratage, les mots de passe dérobés seraient donc illisibles par les pirates. Le plus sûr cependant, est de mettre tous vos mots de passe sur le gestionnaire, sauf le mot de passe de votre boîte mail qui est la base de votre identité numérique.
En plus d’être made in France, il est aussi simple d’utilisation. Il est gratuit sur ordinateur. La version mobile est également gratuite mais limitée en nombre d’appareils.
3- Sauvegarder votre veille sur internet, lire sur internet sans distraction
Au détour d’un clic, vous trouvez un super article ou une vidéo pertinente pour un usage en classe mais vous n’avez pas de temps à y consacrer pour le moment ? Comment garder en mémoire ces contenus pour les retrouver rapidement ?
Nous vous conseillons l’outil Pocket : il vous permet de sauvegarder des articles, des vidéos et des documents depuis n’importe quelle publication, page ou application. Vous pouvez épingler manuellement des contenus depuis votre bureau, ou sauvegarder une page d’un simple clic depuis votre navigateur web. Pour cette deuxième option, il vous suffira de cliquer sur un petit bouton — un Bookmarklet — qui apparaîtra à côté de la barre de navigation lorsque vous aurez terminé votre inscription.
Pour classer vos ressources, vous pouvez enrichir les contenus sauvegardés avec des « tags » — des étiquettes — qui faciliteront la recherche.
Un autre avantage de Pocket : un mode de lecture sans distraction ! Vous pourrez consulter l’ensemble des ressources que vous avez sauvegardées, sans publicités, avec une mise en page épurée. Pocket est disponible sur ordinateur, tablette et mobile.
4- Faire des captures d’écran et les annoter
Si lors de vos recherches sur internet, vous trouvez des documents ou des articles que vous aimeriez conserver sans avoir besoin de vous connecter à internet, la capture d’écran peut être la solution surtout si vous voulez faire des annotations !
Vous utilisez un ordinateur Mac ?
La façon la plus simple de faire une capture d’écran sous Mac est d’utiliser les raccourcis clavier.
Il faudra pour cela utiliser les combinaisons suivantes :
Cmd + majuscule + 3 pour capturer une image de tout votre écran ;
Cmd + majuscule + 4 pour une capture sélective. Cliquez ensuite sur un des 4 coins de la zone que vous souhaitez capturer (sans relâcher le bouton gauche de la souris), puis déplacez le curseur selon une diagonale. La zone à capturer apparaît dans un cadre blanc. Pour déclencher la capture, relâchez le bouton de votre souris.
Vous obtenez ainsi sur votre bureau une image en .png nommée image 1, image 2, image 3, etc.
Lorsque vous ouvrez votre capture avec l’application Aperçu, vous pouvez éditer l’image en cliquant sur le bouton avec le symbole crayon entouré d’un cercle (en haut, à droite de la fenêtre). Vous aurez ensuite la possibilité de définir une zone pour l’isoler du reste de l’image, de sélectionner une forme, un trait, du texte, la couleur, puis de cliquer sur votre image là où vous souhaitez l’annoter.
Vous utilisez un ordinateur sous Windows ?
Le logiciel ShareX est un outil très complet, open source et son interface est en français.
En plus des paramètres de capture d’écran classique, comme capturer l’écran entier (ou juste une zone) puis enregistrer l’image aux format .png ou .jpg, il permet aussi de réaliser des captures de pages déroulantes, d’enregistrer l’écran au format .gif ou en vidéo .mp4. Vous pouvez même modifier vos captures grâce à un éditeur qui intègre des fonctionnalités pour redimensionner l’image, créer des formes, des traits, des flèches, numéroter, insérer des textes sous différents formats (encadrés, bulles, etc.), cela dans différentes couleurs.
5- Un outil « tout-en-un » pour créer différents supports de cours, y accéder depuis n’importe quel appareil, les partager et travailler à plusieurs
Pour rédiger vos cours, créer des présentations à vidéoprojeter en classe, proposer à vos élèves d’écrire un texte à plusieurs, créer un tableau ou un graphique, il y a les outils Google Drive !
Google Drive est un outil tout-en-un qui présente plusieurs avantages si on le compare à d’autres logiciels d’édition de documents texte ou de présentations :
vos documents sont automatiquement enregistrés et stockés sur la plateforme Google Drive (les 15 premiers Go de stockage sont gratuits, et cela fait déjà beaucoup d’espace disponible) ;
vous pouvez accéder à vos documents depuis n’importe quel appareil (ordinateur, tablette et même smartphone) ;
vous pouvez travailler à plusieurs sur un même document ;
vous pouvez inviter facilement des personnes à afficher et à télécharger vos fichiers. Plus besoin d’envoyer de pièces jointes !
Comment vous lancer ? Rendez-vous sur le site drive.google.com, connectez-vous à votre compte Google — ou créez-en un — puis accédez au dossier « Mon Drive ».
Cliquez ensuite sur « Nouveau ». Vous aurez le choix entre plusieurs outils dont :
Google Docs : pour mettre en page des textes, y ajouter des images, des tableaux ;
Google Sheets, qui est un tableur et donne la possibilité de réaliser des tableaux et des graphiques ;
Google Slide : pour créer des présentations sous la forme de slides et de diaporamas ;
Google Form : pour créer un sondage ou un questionnaire.
Pour prendre en main Google Drive, vous trouverez de quoi être guidé(e) par ici.
6 – Partager des liens/urls simplement
Vous souhaitez partager à vos élèves un lien vers une page web ? Mais le lien que vous avez copié dans la barre d’url de votre navigateur web est trèèès long et cela vous pose problème parce que vos élèves doivent le recopier… Raccourcissez l’url avec l’outil Bit.ly ! Il faudra juste vous inscrire pour transformer vos liens. Voici à quoi ils ressembleront après transformation : bit.ly/2k7qtjo
Rendez-vous sur bitly.com pour y faire vos premiers pas. 😉
7- Envoyer des fichiers trop volumineux pour être mis en pièce jointe
25 Mo, c’est la taille maximale des pièces jointes qui peuvent être envoyées par mail. Pour envoyer tout de même vos fichiers, que ce soit des photos, des vidéos ou des fichiers PDF, il y a WeTransfer ! Vous n’aurez même pas besoin de vous inscrire et en plus, c’est gratuit. 😉
8- Convertir un fichier .doc, .jpeg, .png, (etc.) au format PDF, compresser un fichier volumineux, fusionner plusieurs fichiers séparés
Ilovepdf est un outil qui vous permet de manipuler vos fichiers PDF très simplement. Voici les différents cas de figures où vous pourrez avoir recours à cet outil :
vous souhaitez convertir un fichier en PDF, notamment pour qu’il ne soit pas modifiable ou pour qu’il puisse être ouvert facilement sans qu’il y ait besoin d’un logiciel particulier ;
vous voulez que votre fichier PDF pèse moins lourd pour qu’il puisse être envoyé en pièce joint ;
vous souhaitez rassembler plusieurs pages de fichiers en un seul PDF ;
vous souhaitez diviser un PDF de plusieurs pages en plusieurs fichiers d’une page.
L’utilisation d’Ilovepdf est très simple : une fois le site //www.ilovepdf.com/ ouvert, vous sélectionnez une des actions à effectuer dans la barre de menu, puis vous sélectionnez le(s) fichier(s) à transformer ! Nul besoin de vous créer un compte, l’outil est gratuit mais comporte quelques publicités.
Nous espérons que cette sélection d’astuces vous sera utile, n’hésitez pas à nous soumettre d’autres outils qui pourraient être ajoutés à cet article en commentaire ! Nous nous ferons un plaisir de les découvrir et de mettre l’article à jour.
Après notre sélection de vidéos YouTube, nous vous proposons aujourd’hui de retrouver plusieurs podcasts en lien avec l’enseignement du Français au lycée. Chroniques littéraires, histoire des arts ou bien anecdotes sur les coulisses de l’édition, découvrez nos podcasts préférés et n’oubliez pas de partager avec nous vos incontournables !
Littérature
France Culture : la chaîne radio France Culture propose gratuitement, sur son site, toutes ses émissions au format podcast. L’onglet « Art et Création » regroupe toutes les émissions qui sont liées à l’actualité littéraire, à la littérature française, étrangère et à d’autres arts comme le cinéma, la peinture ou le théâtre. Une section intitulée « Bac français » comporte des sujets, des fiches de révision, des corrigés et des sujets de méthodologie.
Vois Lis, Voix Là : actualités littéraires, présentation de livres, chroniques littéraires et rencontres avec des auteurs, le magazine en ligne Actualitté a également un podcast ! Chaque semaine, vos élèves les plus curieux pourront se tenir informés des dernières nouvelles du monde littéraire.
Le masque et la plume : après sa diffusion, l’émission incontournable des passionnés de littérature et de cinéma est proposée en podcast sur le site de France Inter.
Lecture
PILE : si vos élèves se questionnent sur leurs prochaines lectures, le podcast PILE est fait pour eux ! Manque de temps, déjeuner au soleil ou encore état grippal, l’animatrice du podcast conseille un livre pour chaque situation de la vie quotidienne. La série compte environ 50 épisodes d’une durée variable.
Ça peut pas faire de mal : chaque samedi, le comédien Guillaume Gallienne passe à l’antenne de France Inter pour proposer aux auditeurs une heure de lecture. Au programme, des classiques la littérature française et internationale.
Langue
Parler comme jamais : quels clichés avons-nous sur la maîtrise du français ? En quoi notre prononciation ou notre accent peut faire changer la perception qu’ont les autres de nous ? Le podcast Parler comme jamais tente, une fois par mois, de répondre à ces questions. Si vos élèves se destinent à des études en économie, communication, sciences du langage ou bien politique, ce podcast pourra les intéresser.
Arts
Pionnières : des passionnés de musique parmi vos élèves ? Conseillez-leur le podcast Pionnières ! Ce podcast met en avant des femmes, connues ou non, qui ont joué un rôle important dans l’histoire de la musique. Chaque semaine, l’animatrice revient sur l’histoire de ces femmes qui ont été à l’origine d’albums, de labels, de festivals et de mouvements.
Museum fictions : lorsque le Centre Pompidou rencontre Arte Radio, cela donne naissance à une série de podcasts de fiction en lien avec l’art moderne et contemporain. Que ce soit une œuvre artistique, des sons bien particuliers ou une anecdote à propos du Centre Pompidou, chaque narrateur nous embarque quelques minutes dans les coulisses de Beaubourg.
Divers
Clapotee : Clapotee est une série éducative qui accompagne vos élèves de 2de et de 1re vers les épreuves anticipées du bac de français. Tous les épisodes correspondent aux thématiques et aux œuvres du nouveau programme. Ce podcast, très qualitatif, est une belle initiative de l’une des auteures de notre manuel de Français 2de : Cécile Cathelin. Découvrez son travail sans plus attendre !
Y a plus de papier ! : Hadrien et Mathieu, deux scénaristes, partagent leur métier et leur passion pour l’univers du film et de la publicité. Achevé en août 2019, ce podcast donne un aperçu des métiers de scénariste, réalisateur, auteur, rédacteur et même des métiers liés au jeu vidéo ! Si vos élèves se destinent à des études artistiques, les 41 épisodes de ce podcast pourront les intéresser.
Primo : le studio Nouvelles Écoutes s’est associé aux Éditions Robert Laffont pour réaliser un podcast sur les coulisses d’une maison d’édition et la vie d’un livre. Les 16 épisodes rendent compte de plusieurs questions qui peuvent émerger lors de l’écriture d’un roman : moments de doutes ou de joie, ce podcast plaira à vos élèves écrivains en herbe.
Une Autre histoire : réattribuer certaines inventions artistiques à leurs véritables créatrices, voici l’objectif du podcast Une Autre histoire réalisé par Louie Media. La première saison du podcast est consacrée à Alice Guy, première réalisatrice de fiction et pionnière du cinéma scénarisé, tel qu’on le connaît aujourd’hui. Mêlant histoire et féminisme, ce podcast donnera à vos élèves une autre vision du cinéma et leur permettra d’enrichir leurs connaissances.
Bonus pour les enseignant(e)s
La Langue bien pendue : chaque mois, l’animatrice du podcast reçoit un(e) invité(e) qui témoigne de son expérience de la langue française. Cet entretien d’environ une heure est ponctué par les chroniques de quatre passionnés de français qui analysent les mots, les expressions et la grammaire.
Quels sont les podcasts que vous écoutez ? En conseillez-vous certains à vos élèves de lycée ? N’hésitez pas à partager avec nous vos émissions radio préférées et donnez votre avis sur cette sélection dans les commentaires ! 🙂
Un podcast qui donne la parole à des profs inspirés et inspirants
Ce podcast est destiné à tous ceux qui s’intéressent de près ou de loin à la pédagogie. Il est animé par Émilie Blanchard, professeure d’Histoire-Géographie et cofondatrice du Livrescolaire.fr, une maison d’édition qui publie des manuels innovants et collaboratifs pour le collège et le lycée. Ce podcast donne la parole à des professeurs et vous propose une bonne dose d’inspiration !
N’hésitez pas à nous laisser un commentaire pour dire ce que vous avez pensé des différents épisodes !
Écrivez-nous à profpower@lelivrescolaire.fr si vous menez des projets que vous aimeriez partager avec nous dans ce podcast.
L'équipe du Livrescolaire.fr a lancé son blog à destination des enseignants : un espace de veille, d'innovation, d'inspiration... pour VOUS !
Outils pédagogiques concrets, meilleures pratiques éprouvées et approuvées, décodage des réformes en cours... N'hésitez pas à commenter, proposer et faire vivre le collaboratif qui nous est si cher !
Écoutez notre nouveau Podcast
Continuité pédagogique : nos formations gratuites
En lien avec notre communauté de 3000 professeurs, notre équipe a préparé pour vous une sélection de fonctionnalités, de conseils et d’outils pour vous aider à maintenir un service de continuité pédagogique.
Pour la recevoir tous les mois, inscrivez-vous par ici :)
Rejoindre la communauté
Vous souhaitez participer à l'aventure Lelivrescolaire.fr au sein d'une communauté de plus de 3000 professeurs auteurs et co-auteurs de nos manuels scolaires ? Écrivez-nous à : contact@lelivrescolaire.fr
Pour plus d'informations sur notre maison d'édition, cliquez ici.